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vendredi 31 octobre 2014

‘THE RUMBLE IN THE JUNGLE’ : 40 ANS APRES, LE MONDE ENTIER S’EN SOUVIENT.



« Ali, BOMA YE ! » Une simple phrase mais qui est entrée dans la légendaire histoire du combat du siècle opposant Mohamed Ali face à George Forman à Kinshasa. 40 ans après ce combat historique, aujourd’hui  le monde entier s’en souvient et l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a organisé une projection du film à l’occasion de la commémoration de ce ‘Rumble in the jungle’.

Il y a nettement 40 ans jour pour jour depuis que George Foreman s’est écroulé des suites des violents coups des poings de son adversaire Mohamed Ali lors du combat décisif qui a opposé les deux grands boxeurs de l’époque à Kinshasa sous la lumière du stade de 20 mai.
30 octobre 1974 au 30 octobre 2014, 4 décennies se sont écoulées mais l’image spectaculaire de ce combat reste toujours  gravée dans la mémoire de la plupart des gens. On y voit George Foreman, alors épuisé et complètement au bout des ses derniers efforts se laissent ensuite à la merci de son concurrent, Mohamed Ali, qui lui enchaine une rafale des coups jusqu’à tomber  KO sur le ring sous les cris hostiles de la foule acharnée entrain de marteler sans arrêt «Ali, BOMA YE !»   
‘The rumble in the jungle’ ou ‘le combat de la jungle’ comme on l’a baptisé, cette rencontre reste une légende dans l’histoire de la boxe et a été non seulement un événement sportif mais aussi une rencontre culturelle qui a rassemblé les grands noms de la musique de l’époque tels que James Brown, BB King, Tabuley Rochereau et tant autres qui ont pu livrer des concerts.
A l’occasion du 4Oeme anniversaire de ce combat du siècle, l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa a organisé, ce 30 octobre, une projection du film de cet événement historique qui a eu lieu à la halle de la Gombé dans le soucis de «permettre à la présente génération d’avoir l’image de ce qui s’est passée à cette époque car c’était un match impressionnant mais surtout à l’idée d’avoir eu toute une délégation américaine ici c’est ça qui est le plus important » déclare  la conseillère aux affaires publiques de l’ambassade des Etats-Unis, Madame Ellen B. Masi, qui a d’ailleurs ouvert la soirée et a également assisté à la projection de ce film.
Après la fin du film qui a duré environs deux heures, l’assistance a eu un court entretient avec l’invité special de la soirée, Mr. Olela Shungu, celui qui était l’interprète de Mohamed Ali lors du séjour de ce dernier ici en actuelle RDC. Un entretient au courant duquel  Mr. Olela Shungu a parlé du déroulement de ce grand combat, de sa préparation ainsi que de ses coulisses avant de clôturer avec une séance des questions du public auxquelles il a aussi répondu.
Il est vrai que les jours passent vite et rendent des souvenirs obsolètes mais grâce à cette belle initiative qu’a prise l’ambassade des Etats-Unis à Kinshasa, le public invité à cette projection a été plongé dans ‘il y a 40 ans’, au cœur de l’époque de Mobutu Seseko, pour revivre ce grand match qui a marqué l’histoire de la boxe dans le monde.
Cleas Nlemvo

vendredi 23 mai 2014

L’INDUSTRIE DE PAGNE AFRICAIN, UNE EXPLOITATION DE L’OR EN TISSU



Originaire de l’Indonésie, le wax, appelé communément pagne, continue à envahir  le marché textile du  vieux continent africain qui en est pourtant pas le premier producteur mais qui en demeure le plus grand consommateur.
Voici déjà un siècle que la fièvre du wax s’est emparée du continent africain.
Généralement en Afrique subsaharienne, cette étoffe composée des fibres végétales tissées continue à occuper les étagères du marché textile africain.
ça reste l’habit le plus convoité et jusqu’aujourd’hui des centaines des consommateurs en sont bien prisés. Depuis son entrée dans le continent noir au 19eme siècle grâce aux soldats et marchands Ghanéens qui travaillaient, à l’époque, pour l’état colonial hollandais à Java (Indonésie) et qui auraient vu comment les colonisateurs anglais et hollandais se mettaient à l’imprimer à la cire, ‘Wax’ en anglais, ce tissu fascine toujours aujourd’hui dans le continent noir et y séduit toutes sortes des personnes.
Entre le wax et le continent africain qui n’en est pourtant pas le premier producteur, c’est une histoire d’amour. « Le pagne est la tenue exigée pour tout le monde et pas question de mettre n’importe quoi, alors on collectionne les tissus et on est toujours à la recherche des nouveaux modèles. Il n’y a aucune cérémonie qui se fait sans pagne. Mariage, baptême, enterrement, remise de diplôme, journée de la femme, on l’y porte, le pagne est omniprésent dans notre quotidien en Afrique, » témoigne Laure qui est une étudiante béninoise dans une école du stylisme en France.
En effet, il y a des usines en Afrique qui fabriquent des pagnes. Des usines spécifiquement africaines comme DAVIVA au Ghana et tant autres basées dans différents pays africains entre autres le Togo, le Nigeria, le Benin…
Malgré toutes ces tentatives des productions locales de wax, l’Afrique reste dépassée par la demande et ne peut lutter face à l’efficacité des producteurs européens, principalement hollandais, qui fournissent désormais, tout le continent en tissus.  Ils en sont sans doute les plus grands exportateurs et s’attribuent le monopole du marché grâce à leur principale société, Vlisco Group basée à Helmond depuis 1846 et distribue quatre marques  – Vlisco, Woodin, Uniwax et GTP- qu’on retrouve aussi sur les marchés d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.
Cleas Nlemvo
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