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mardi 22 janvier 2013

LES EGLISES DE REVEIL EN RDC, UN BUSINESS HORS DU COMMUN !




Selon les statistiques fournies par une expertise, hormis les partis politiques congolais, les églises de réveil présentent aussi un fort pourcentage en RDC en raison de son nombre qui ne cesse de s’accroître jour après jour. Vu leur prolifération, il serait évident d’affirmer que ces groupuscules religieux deviennent une affaire lucrative dans laquelle les autoproclamés « Hommes de Dieu » se remplissent les poches.

La prolifération des églises de réveil au Congo devient un fait saillant au cœur de la société congolaise. Vu sa multiplication infinie s’accroître progressivement sur l’étendue du territoire congolais, on estimerait que notre pays serait, sans doute, classé parmi les premiers pays en Afrique à compter un plus grand nombre des organisations religieuses.
Les églises de réveil naissent presque tous les jours en République démocratique du congo. Principalement dans la ville de Kinshasa où on trouvera dans chaque rue plus des 10 églises de réveil construites le long de l’avenue, souvent chacune d’elles avec ses fidèles, ses propres enseignements et sa particulière manière d’interpréter la bible.
Ce phénomène semble tolérable pour la majorité des gens mais pour les autres c’est un fait inexcusable qui mérite une
réprimande imminente de la part gouvernement congolais.
Alors, quel est l’engrais chimique qui favorise la paisible croissance des églises de réveil au Congo ?

« Semez et Dieu Vous le restituera ! »

Dans le palmarès des plus grandes figures des hommes riches, en RDC, les pasteurs n’y manqueront pas une place, en effet. On les voit tous entrain de rouler dans des belles voitures, construire des très belles maisons, se vêtir de façon fastueuse, etc.… chose grave, beaucoup parmi ces responsables des églises de réveil appelés « pasteur » ne travaillent pas et ils affirment sans gêne que leur travail ne se résume qu’à prêcher et à poser les mains sur les gens afin que ces derniers se débarrassent des tous leurs maux. Mais, comment se procurent-ils alors tous cet argent ?
Ces pasteurs, qui s’autoproclament « Hommes de Dieu » s’enrichissent de la dîme et des offrandes que des adeptes crédules (BANDIMI), séduits par leurs enseignements erronés et de leurs pseudo-miracles, leur donnent. Ces autoproclamés « Hommes de Dieu », bons éloquents, manipulent avec tact la bible et la ruse des ‘vision’ pour séduire leurs fidèles en leur contraignant de ‘semer’ qui consiste à donner au pasteur ce qu’on a de plus important en espérant une restitution au centuple de la part de Dieu. Conséquence ? Beaucoup des femmes et des hommes se laissent séduire par ces fameux charlatans avec leur ‘évangile de la prospérité’ qui les enrichit et appauvrit les fidèles.
Vu que les pasteurs ou « pasta » ou encore « passe-temps » qui me semble convenir, se font facilement fortune à moindre coût sans frais au détriment de leurs fidèles, beaucoup des gens s’autoproclament aussi « Homme de Dieu » et se lancent aussi à corps perdu dans cette affaire qui semble extrêmement lucrative en vue de rouler sur l’or à leur tour, d’où la prolifération des églises de réveil dans notre pays ne cessent d’accroître.

Une véritable entrave pour le développement de notre pays !

Ce phénomène a-t-il des effets nuisibles pour la société congolaise ? Absolument ! Ce phénomène de la multiplication des églises de réveil contribue beaucoup plus au sous-développement de notre pays qu’à son développement.
Selon les témoignages accumulés, les églises de réveil seraient citées parmi les origines exactes du phénomène « enfant de la rue ». Comment ? Car la plus part des enfants qui traînent dans la rue ont été accusés de sorcellerie ensuite expulsés de leurs familles. Un enfant âgé de 10 ans qui traîne dans la rue depuis plus d’un an, raconte : « Un jour mes parents m’ont dit d’aller voir leur pasteur, en arrivant le pasteur leur dit que je suis un sorcier et que je doit être délivré le plus vite possible sinon dans 48 heures je finirais par les bouffer, envahis par la peur, mes parents m’ont abandonné dans l’église et m’ont dit que j’aurais droit de retourner à la maison que si je me suis débarrassé de ma sorcellerie, alors que moi-même je sais bien que je ne suis pas sorcier. Juste après leur départ, le pasteur me battait avec une canne afin que je puisse avouer ma sorcellerie. Après deux jours de souffrance, j’en ai eu marre et j’ai fini par fuir, dés lors, la rue est devenue ma nouvelle famille ! » Cet enfant ne serait, sans doute, pas la seule proie de ces fameux prédateurs crapuleux appelés « pasteur ».
Une autre femme âgée de 40 ans, qui raconte avoir perdu son mariage parce que son pasteur l'avait exhortée à se séparer de son conjoint, qui, selon le pasteur, n’était pas l’homme idéal de sa vie que Dieu lui avait choisit. Ultra naïve, elle a écouté les fallacieux propos de son « Pasta » ou « passe-temps », Deux mois plus tard, elle a fini par plaquer son fidèle mari avec lequel elle avait eu trois enfants. « À pressent, je ressent un profond vide, quand je pense à mes enfants, d’autant plus ! Je pense que cela soit la plus grosse bourde que j’ai pue commettre, une énorme erreur de toute ma vie ! » Conclut-elle, en pleurant.

« Eglise des abeilles plutôt qu’église de réveil ! »

Une autre conséquence considérable causée par ces groupuscules religieux c’est le bruit.
Le tapage causé par ces églises de réveil ou « église des abeilles » en raison de se bourdonnement, fait aussi parti des supplices qu’endurent la population congolaise. Tous ces groupuscules religieux qui se rivalisent entre eux, sèment des bruits insupportables dans les quartiers où ils sont plantés. Avec leurs cultes dénués d’importance qui se déroulent presque tous les jours de la semaine, les voisins ne se font que casser les oreilles par des vacarmes causés sciemment par une intense amplification des sons des instruments musicaux et de bourdonnement de leurs prières qui s’accompagnent avec l’exécution des tambourins (KISAKA-SAKA) et les réguliers claquements des mains. « Le matin, on se réveil avec des bruits. Le soir en rentrant du travail, fatigué, on est accueilli par des bruits, il n’y a même pas moyen de suivre les infos à la tele. A minuit c’est le bruit de ‘ veiller des prières’ qui nous accompagne dans le sommeil. Au bout d’un moment, on a envie de crever, franchement ! » Déplore un père qui habite dans une parcelle dans laquelle est plantée une église de réveil.

N’y a-t-il pas des solutions adéquates pour mettre fin à cette tempête de la prolifération des églises de réveil au Congo ? Si ! Il y en a.
Le gouvernement congolais ne doit pas demeurer insensible à ce phénomène « église de réveil » qui sème la pagaïe au sein de la société congolaise. La justice congolaise doit élaborer quelques lois, lesquelles, tous ces groupuscules religieux seraient contraints de s’y soumettre et que leur transgression puisse constituer un délit répréhensible à sa hauteur. Outre, la population congolaise doit bannir toute naïveté et crédulité face aux fallacieux propos des « pasteur » ou « pasta » ou encore « passe-temps ». Quoi qu’ils vous disent, sachez que la bénédiction est un fruit d’une prière individuelle et d’un travail bien fait car la bible, elle-même, le dit : « celui qui ne travaillera pas, il ne mangera pas non plus. » - 2 Thessalonicien 3 :10

Cleas Nlemvo


samedi 19 janvier 2013

« Décembre », une période d’inquiétude pour les parents !



« - Non, papa ! Je vais une nouvelle paire des baskets pour la fête de noël et une autre pour la fête du nouvel an !  - il n’en est pas question, mon garçon ! Tu vas enfiler tes anciennes chaussures, ok ? » Si vous êtes parents, peut être que vous avez déjà vécus ce genre d’accrochage. Beaucoup des parents se tourmentent au mois de décembre puisque leurs enfants exigent les nouveaux vêtements pour la fête.

L’approche de la nouvelle année est une période très embarrassante pour les parents. Vu les requêtes des enfants qui exigent l’achat des nouveaux vêtements touts neufs pour les festivités de noël et celles de nouvel an, les parents sont submergés d’un embarras absolu. Si on considère la situation économique actuelle du pays, nul ne contestera que ‘répondre aux exigences relatives aux festivités de la fin de l’année de chacun des enfants dans une famille n’est pas une mince affaire pour les parents, à plus forte raison si les parents gagnent un salaire infime.’

La hausse des prix chez les marchands ferait aussi parti, évidemment, des éléments qui constituent l’embarras par lequel se laissent envahir les parents pendant la période des festivités de la fin de l’année car les vendeurs savent bien que le mois de décembre c’est une période de casse-tête que traversent les parents sous la pression de leurs enfants qui exigent des nouvelles offres. « C’est stupéfiant de voir un pantalon qu’on avait vu bradé le mois passé qui est actuellement vendu à un prix élevé, on n’en peut plus franchement ! » s’exclame un parent. Cependant, les parents se donnent toujours beaucoup de peine pour satisfaire leurs enfants en exécutant ce que ces derniers réclament. Mais qu’est se passe-t-il vraiment dans la tête des enfants pendant la période de la fin de l’année ?

 En effet, nul ne peut ignorer les différents désires, émotions ou encore influences que connaissent les enfants. « Un enfant est comme une marionnette car il se laisse facilement animé par tout ce qui lui vient dans le cerveau » a indiqué un psychologue. Certainement, un enfant peut être facilement emporté par le courant du désir. Parfois ils subissent aussi l’influence des camarades du quartier ou de l’école, « c’est honteux de voir, lors de la fête du nouvel an, tous les amis avec des nouveaux vêtement sauf moi, c’est déplaisant ! » a déclaré un enfant âgé des 15 ans. L’influence de l’entourage pourrait aussi être, effectivement, l’une des causes qui font que les enfants ne cessent de tourmenter les parents en leur exigeant des nouvelles offres pour la fête de noël et celle du nouvel an sans tenir compte de leurs poches.

Evidemment, ce n’est pas facile d’assumer la responsabilité d’une famille. Alors quand on se sent prêt à se charger de cette responsabilité, il faut aussi s’attendre aux éventuels embarras et d’accepter de porter sa croix. Les enfants sont ‘un don précieux’ de la part de Dieu, le dit-on, tous. Certes, répondre à leurs besoins c’est attacher le prix à ‘ce don’ merveilleux venant de Dieu mais les habituer à ne jamais manquer de quoi que ce soit c’est, à tout prix, compromettre leur éducation. Les parents doivent, par conséquent, être équitable.

Offrez à vos enfants ce dont ils ont besoins si c’est possible, et quand vos moyens financiers ne répondent pas, expliquez leur votre position sans équivoque. Il y aura, probablement, une réaction contrariante de leur part mais si vous vous attachez à ce qu’ils comprennent votre état financier, vous allez prioriser l’assurance de leur bonne éducation qui est plus importante que toute autre chose et vous allez vous débarrassez des tracas par lesquels se laissent envahir beaucoup des parents pendant le mois de Décembre.
Cleas Nlemvo
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