Originaire de l’Indonésie, le
wax, appelé communément pagne, continue à envahir le marché textile du vieux continent africain qui en est pourtant
pas le premier producteur mais qui en demeure le plus grand consommateur.
Voici déjà un siècle que la fièvre
du wax s’est emparée du continent africain.
Généralement en Afrique subsaharienne, cette
étoffe composée des fibres végétales tissées continue à occuper les étagères du
marché textile africain.
ça reste l’habit le plus convoité et jusqu’aujourd’hui
des centaines des consommateurs en sont bien prisés. Depuis son entrée dans le
continent noir au 19eme siècle grâce aux soldats et marchands Ghanéens qui
travaillaient, à l’époque, pour l’état colonial hollandais à Java (Indonésie) et
qui auraient vu comment les colonisateurs anglais et hollandais se mettaient à
l’imprimer à la cire, ‘Wax’ en anglais, ce tissu fascine toujours aujourd’hui
dans le continent noir et y séduit toutes sortes des personnes.
Entre le wax et le continent africain qui
n’en est pourtant pas le premier producteur, c’est une histoire d’amour. « Le pagne est la tenue exigée pour
tout le monde et pas question de mettre n’importe quoi, alors on collectionne
les tissus et on est toujours à la recherche des nouveaux modèles. Il n’y a
aucune cérémonie qui se fait sans pagne. Mariage, baptême, enterrement, remise
de diplôme, journée de la femme, on l’y porte, le pagne est omniprésent dans
notre quotidien en Afrique, » témoigne Laure qui est une étudiante
béninoise dans une école du stylisme en France.
En effet, il y a des usines en Afrique
qui fabriquent des pagnes. Des usines spécifiquement africaines comme DAVIVA au
Ghana et tant autres basées dans différents pays africains entre autres le Togo,
le Nigeria, le Benin…
Malgré toutes ces tentatives des
productions locales de wax, l’Afrique reste dépassée par la demande et ne peut
lutter face à l’efficacité des producteurs européens, principalement
hollandais, qui fournissent désormais, tout le continent en tissus. Ils en sont sans doute les plus grands
exportateurs et s’attribuent le monopole du marché grâce à leur principale
société, Vlisco Group basée à Helmond depuis 1846 et distribue quatre marques – Vlisco, Woodin, Uniwax et GTP- qu’on
retrouve aussi sur les marchés d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale.
Cleas
Nlemvo